Témoignages

Aujourd'hui, j'ai rencontré 2 petites filles. 5 et 7 ans. La rentrée scolaire en 2e et maternelle. C'est la petite qui m'a le plus parlé. Elle m'a parlé évidemment de mes cheveux de licorne, de mes colliers de pierres précieuses (des diamants !) de mon brassard syndical (haha!), puis de mes tattoos. Cette petite, entre autre, m'a dit qu'elle pleurait souvent. J'ai répondu que moi aussi, et que c'était correct de pleurer. Puis, elle m'a parlé de son papa. Son papa pas gentil... Cette petite a fait sa rentrée scolaire en maternelle, sa 1ere rentrée scolaire, sans revenir à la maison. Pourquoi ? Parce que présentement, elle habite dans une Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale avec sa soeur et son frère. Je n'ai pas pu parler à sa maman. Mais bravo à elle. Grâce à son courage d'aller chercher de l'aide, de sortir de la relation, elle assure un futur à ses enfants....et à elle-même. Cette petite est certainement dans un tourbillon d'émotion, mais elle ne coulera pas.
  • Femme
  • Conséquences de la violence
J'ai déjà travaillé il y a plusieurs années dans un petit groupe pour venir en aide aux femmes violentées, puis en tant que travailleuse à l'aide sociale. J'y rencontrais des femmes qui arrivaient en Maison d'hébergement et qui devaient faire une demande d'aide financière de dernier recours parce qu'elles n'avaient rien... souvent rien du tout pour tout reconstruire. J'en ai aidé plusieurs avec des mots, un sourire, une blague, un toucher sur le bras pour leur redonner leur humanité. J'y ai rencontré des femmes de tous horizons, des mères qui avaient été prisonnières à la maison et des professionnelles dont une avocate qui pratiquait le droit familial. Chacune, des femmes fortes car pour survivre à cette violence il faut une force incroyable...
  • Femme
Nous avons affiché les capsules SOS-INFO au babillard de la Maison d'hébergement. Plusieurs femmes les ont lues et ont demandé à en avoir des copies. Elles trouvent que les capsules sont claires et pertinentes, car elles reconnaissent les expériences qu'elles ont vécues. -Intervenante en Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale
Grâce à la campagne «C'est pas violent» j'ai pu sensibiliser les élèves à la violence subtile qu'on retrouve dans la violence conjugale, qui est souvent banalisée et ignorée. Les jeunes ont beaucoup aimé un premier atelier en classe qui portait sur «une faim de loup» et j'ai ensuite organisé des rencontres thématiques sur l'heure du dîner pour les quatre autres vignettes.
Ça faisait trois ans que je travaillais avec une famille dont l'enfant avait de graves troubles de comportement. Rien ne fonctionnait. Mes méthodes habituelles ne collaient pas. La mère était découragée et me semblait de plus en plus déprimée. Lors d'une visite où le père n'était pas présent, j'ai remarqué que la mère semblait craindre la réaction du père si l'enfant ne s'améliorait pas. Je l'ai questionnée à ce sujet et d'après ses réponses, j'ai réalisé qu'elle était victime de violence conjugale. J'étais mal à l'aise parce que je ne savais pas exactement comment intervenir dans cette situation délicate. J'ai appelé SOS et on m'a offert du soutien à l'intervention et des outils à partager avec mon équipe.
Je suis une travailleuse sociale et je garde toujours les SOS-INFO dans mon bureau, car ils expliquent bien ce qu'est la violence conjugale. Étant donné que je ne suis pas spécialisée sur le sujet, ces documents me permettent une formation continue sur la problématique, mais aussi de pouvoir mieux l'évaluer ou l'expliquer avec les personnes que je rencontre.
Contactez une intervenante

Services par clavardage

Par clavardage, nous sommes en mesure de vous offrir un temps d'échange sur votre situation, et nous pourrons ensuite vous parler des ressources qui pourraient être utiles pour la suite. Nous sommes disponibles en moyenne pour une trentaine de minutes par échange.

Comment ça marche ?

  • Cliquez sur le lien ci-dessous.
  • Si une intervenante est en ligne, la fenêtre de conversation s'ouvrira.
  • Si aucune intervenante n'est en ligne, vous pouvez nous écrire à sos@sosviolenceconjugale.ca ou nous appeler au 1 800 363-9010 (24/7).
Commencer