Témoignages

On a le droit à notre bonheur, on a le droit d'avoir un vrai sourire sur notre visage, on a le droit d'être bien ! On est fortes, on est belles et surtout on est capables ! On a le droit de rire, d'aller prendre des marches, de magasiner comme on veut, d'avoir nos propres affaires personnelles, d'avoir un cellulaire sans se faire surveiller constamment. On a le droit de ne pas vouloir du sexe, même si notre partenaire en désire ! ON A LE DROIT DE NE PAS AVOIR PEUR DANS SA PROPRE MAISON !
  • Femme
  • 24 ans
Ma fille vivait beaucoup de violence psychologique de la part de son conjoint. À chaque fois que je voulais lui en parler, elle me repoussait ou changeait de sujet. Ça me fâchait beaucoup, parce que je voyais clairement l'emprise qu'il avait sur elle. Elle ne m'appelait plus ou, si on se parlait, ça ne durait que quelques minutes. Elle ne venait me voir que très rarement, et je m'ennuyais d'elle et de mon petit-fils. Je me sentais désemparée. Je ne savais plus quoi faire. J'étais tellement inquiète. J'ai vu une affiche de l'organisme SOS violence conjugale au CLSC et j'ai pris la chance de les appeler. J'ai reçu un accueil chaleureux et accueillant de la part de l'intervenante. Elle m'a mis en contact avec une intervenante, avec qui j'ai pu parler de la situation et elle m'a grandement aidée.
  • Femme
  • 68 ans
  • Violence psychologique, Isolement
J'étais inquiète pour ma petite soeur. Elle était sur le point de refuser une opportunité d'emploi, parce que son chum ne voulait pas qu'elle travaille à cet endroit, car son ex travaillait dans la même bâtisse. Je ne savais pas quoi faire... c'est une collègue qui m'a proposé d'appeler SOS pour avoir de l'aide. Ça m'a aidée à respecter le choix de ma soeur, à comprendre qu'elle faisait ce qui était le mieux pour elle dans le moment présent. Mais je ne vous cacherai pas que c'est difficile à faire.
  • Violence économique
Je m'inquiétais beaucoup pour ma mère et mes soeurs. J'avais appris par l'une d'elles que notre mère vivait de la violence psychologique et verbale de la part de mon beau-père. J'essayais de lui en parler, mais elle ne me disait rien et se renfermait. Je savais que je ne pouvais pas la forcer, mais en même temps, j'étais préoccupée par le sort de mes soeurs qui vivaient dans cet environnement toxique. J'ai appelé le 811 et ils m'ont référé à SOS violence conjugale. J'ai parlé avec une intervenante et j'ai pu recevoir des conseils, mais aussi des informations sur la violence conjugale. Quand j'ai revu ma mère, j'ai pu appliquer les conseils de l'intervenante et ma mère s'est confiée. J'ai rappelé SOS avec elle et l'intervenante a trouvé un hébergement pour elle et mes soeurs.
Hier, ma meilleure amie m'a prêté son téléphone pour faire une recherche pendant qu'elle allait commander son repas au comptoir et son conjoint a commencé à la texter... et ce que j'ai lu m'a beaucoup inquiétée. J'y ai vu des menaces, un manque de respect, il exigeait de savoir où elle était, et pourquoi elle ne l'avait pas rappelé tout de suite quand il lui avait demandé. Quand mon amie est revenue, je lui ai montré les messages et elle est devenue extrêmement nerveuse en textant avec lui. 10 minutes après, elle a dit qu'elle avait mal au ventre et qu'elle préférait rentrer à la maison... mais je pense que son conjoint a exigé qu'elle rentre.
  • Harcèlement
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