Au départ, il ne voulait pas la garde. Quand il a découvert qu'il serait obligé de payer une pension alimentaire, il a demandé la garde partagée, puis a accepté une garde avec des accès «élargis», de longues fins de semaine et le mercredi soir. On a passé presque deux ans en Cour, à cause des délais qu'il imposait dans les procédures. Ça m'a coûté une fortune en avocat. Au final, il me donne une petite pension alimentaire, prélevée directement sur son salaire, mais il m'en veut de devoir le faire. Depuis la Cour, il ne respecte pas les conditions de la garde de notre enfant. Il vient le chercher et me le ramène quand il veut, sans me prévenir. Il dit qu'il s'en fout si je ne suis pas là quand il me ramène mon fils, et que ce n'est pas son problème si je ne peux pas être présente pour lui. Il le garde avec lui, au plus, 2-3 nuit par mois et donc, ne me verse pas assez de pension alimentaire pour notre temps réel de garde. Quand je lui en ai parlé, il m'a fait des menaces de mort et m'a dit que si je le ramenais en Cour, je devrais «oublier» mon fils. J'ai choisi de ne pas exiger justice actuellement, pour me protéger et protéger mon fils. Heureusement, une intervenante m'aide à documenter mon dossier pour le jour où je voudrais aller de l'avant.
- Femme
- 46 ans
- Violence judiciaire, Violence post-séparation