Témoignages
Mon ex me demandait trop souvent de faire des «compromis» : m'éloigner de mes amis, de ma famille et de mes ambitions. Il me disait que j'investissais trop d'énergie dans certaines activités (mes études par exemple) ou encore certaines personnes, au lieu de m'investir avec lui. Aujourd'hui, je sais qu'il y a une différence entre un compromis... et un sacrifice.
- Femme
- 22 ans
- Violence spirituelle ou identitaire, Isolement
Pendant ma relation, j'étais très affectée par la situation. Je faisais des cauchemars horribles, de l'insomnie, des crises d'anxiété, j'étais tout le temps vidée, fatiguée et déprimée. Je consultais différents intervenants mais je ne leur ai pas parlé de ce qui se passait chez moi... j'avais honte et je n'étais pas vraiment sûre que c'était de la violence. Après un certain temps, j'ai reçu un diagnostic en santé mentale. Quand mon ex l'a su, il s'est mis à me traiter de «malade mentale» devant tout le monde, y compris les enfants ET les intervenant-es qui étaient dans le dossier au moment de notre séparation. Il s'est servi de ce diagnostic pour donner de moi l'image d'une femme instable. Cette étiquette m'a beaucoup nui. Aujourd'hui, je sais que j'étais blessée par la violence et non réellement «malade».
- Femme
- 51 ans
- Violence par proxy, Conséquences de la violence
Je n'avais aucun droit de parole à propos des décisions d'encadrement de notre enfant. Il disait que j'étais trop «douce» et que je ne savais pas l'encadrer. Une fois, il retenait notre fils dans ses bras et m'a obligée à jeter tous ses jouets à la poubelle... je n'étais pas d'accord mais plus je lui tenais tête, plus il serrait fort les bras de mon fils et plus il criait de douleur. J'ai fini par le faire, et ensuite, il m'a interdit de consoler mon enfant.
- Femme
- 37 ans
- Violence par proxy, Violence physique indirecte
Elle me criait après pendant de longues minutes. J'avais peur que les voisins entendent et que les gens dans la rue le sachent. J'essayais de lui dire de baisser le ton, mais elle ne le faisait pas. J'avais tellement honte.
- Homme
- 39 ans
- Violence émotionnelle
Une chose que j'ai comprise... c'est qu'en amour, un partenaire devrait nous «tirer vers le haut» et non «vers le bas». Avec mon ex-partenaire, ses commentaires et son attitude faisaient en sorte que je me sente moins confiante, moins sûre de moi, que je doute de mes compétences, que je ne me trouve «pas correcte» et que j'aie honte de moi. Avec mon nouveau chum c'est absolument le contraire. Il a le don de me «remonter», je sens qu'il me trouve intéressante, qu'il a confiance en mes compétences et qu'il va m'épauler si jamais j'ai de la misère... sans rire de moi ou me faire sentir qu'il «me l'avait bien dit que ça marcherait pas». C'est fou le contraste et je vous souhaite de vivre une relation comme ça un jour.
- Femme
- 31 ans
- Violence psychologique
Il était très agressif avec mes chats. Il lui arrivait de les frapper ou de les vaporiser avec des produits nettoyants sur le museau quand ils avaient (selon lui) un mauvais comportement. Mes chats ne voulaient plus sortir du sous-sol tellement ils avaient peur de lui. Même des années après ma rupture, ils sont toujours très méfiants et ne s'approchent plus de personne... y compris moi.
- Femme
- 49 ans
- Violence par proxy
Il a utilisé mes croyances religieuses et les écrits religieux pour me manipuler et me garder dans la relation. Il tordait les écrits pour me culpabiliser de vouloir rompre la relation et les «tourner» à son avantage.
- Femme
- 31 ans
- Violence spirituelle ou identitaire
Mon enfant de 3 ans a été témoin du fait que son père était en train de me tirer les cheveux et de me crier dessus. Il a essayé de s'interposer et a reçu une claque de son père. J'ai réalisé à ce moment là, que mon tout petit bonhomme pensait que c'était son rôle de me protéger de la violence de son père.
- Femme
- 34 ans
- Violence par proxy, Violence physique directe
Je me faisais constamment harceler par téléphone. Il m'appelait et m'écrivait sans arrêt dès que je n'étais pas avec lui. Si j'avais le malheur de ne pas répondre immédiatement, il faisait des menaces.
- Femme
- 25 ans
- Violence technologique, Harcèlement
Il m'a convaincue de cesser de prendre mes antidépresseurs. Il disait que je n'en avais pas besoin, que je m'étais fait avoir par les médecins et «Big pharma», et que j'étais crédule. Il m'a harcelée avec cette question pendant des semaines, des mois. J'ai cessé de les prendre parce que je n'en pouvais plus de cette pression. Mon état empirait. Pendant ce temps-là, il voyait mes parents et mes amies en cachette. Il leur disait que je refusais de prendre mes médicaments et qu'il était inquiet de mon état mental.
- Femme
- 41 ans
- Violence psychologique, Violence physique indirecte
Il essayait de me décourager dans mes études et il me disait des commentaires comme : «Pourquoi tu t'entêtes à continuer d'étudier là-dedans, tu n'es pas vraiment faite pour ce genre de monde. Tu perds ton temps». Quand je devais étudier, il me dérangeait constamment, me convainquait de sortir, me mettait de la pression pour que je «lâche mes papiers» et que je passe du temps avec lui.
- Femme
- 22 ans
- Violence émotionnelle, Violence spirituelle ou identitaire
Malgré le fait que nous étions séparés depuis 10 ans, il communiquait régulièrement avec ma famille malgré que je lui aie déjà demandé de cesser de le faire. Il m'a volé ma famille.
- Femme
- 63 ans
- Violence par proxy, Violence post-séparation
Contactez une intervenante