Pendant ma relation, j'étais très affectée par la situation. Je faisais des cauchemars horribles, de l'insomnie, des crises d'anxiété, j'étais tout le temps vidée, fatiguée et déprimée. Je consultais différents intervenants mais je ne leur ai pas parlé de ce qui se passait chez moi... j'avais honte et je n'étais pas vraiment sûre que c'était de la violence. Après un certain temps, j'ai reçu un diagnostic en santé mentale. Quand mon ex l'a su, il s'est mis à me traiter de «malade mentale» devant tout le monde, y compris les enfants ET les intervenant-es qui étaient dans le dossier au moment de notre séparation. Il s'est servi de ce diagnostic pour donner de moi l'image d'une femme instable. Cette étiquette m'a beaucoup nui. Aujourd'hui, je sais que j'étais blessée par la violence et non réellement «malade».
- Femme
- 51 ans
- Violence par proxy, Conséquences de la violence