Témoignages

Il m'a convaincue de cesser de prendre mes antidépresseurs. Il disait que je n'en avais pas besoin, que je m'étais fait avoir par les médecins et «Big pharma», et que j'étais crédule. Il m'a harcelée avec cette question pendant des semaines, des mois. J'ai cessé de les prendre parce que je n'en pouvais plus de cette pression. Mon état empirait. Pendant ce temps-là, il voyait mes parents et mes amies en cachette. Il leur disait que je refusais de prendre mes médicaments et qu'il était inquiet de mon état mental.
  • Femme
  • 41 ans
  • Violence psychologique, Violence physique indirecte
Il essayait de me décourager dans mes études et il me disait des commentaires comme : «Pourquoi tu t'entêtes à continuer d'étudier là-dedans, tu n'es pas vraiment faite pour ce genre de monde. Tu perds ton temps». Quand je devais étudier, il me dérangeait constamment, me convainquait de sortir, me mettait de la pression pour que je «lâche mes papiers» et que je passe du temps avec lui.
  • Femme
  • 22 ans
  • Violence émotionnelle, Violence spirituelle ou identitaire
Malgré le fait que nous étions séparés depuis 10 ans, il communiquait régulièrement avec ma famille malgré que je lui aie déjà demandé de cesser de le faire. Il m'a volé ma famille.
  • Femme
  • 63 ans
  • Violence par proxy, Violence post-séparation
Après des années à vivre dans une relation de violence, je n'arrivais tout simplement plus à prendre de décisions. Tout était tellement toujours compliqué, j'avais été si souvent surprise par ses réactions et il m'avait si souvent jugé négativement que lorsque je devais décider quelque chose, même quelque chose de simple, ça me faisait paniquer. Ma confiance en moi, mon jugement et mes perceptions étaient nuls. Quand ma collègue m'a parlé d'aller chercher de l'aide... ça m'a pris des années avant d'être capable de le faire tellement j'étais... brisée. Heureusement, elle a su me comprendre et, surtout, elle ne m'a jamais mis de pression.
  • Femme
  • 44 ans
  • Violence psychologique, Conséquences de la violence
Nous sommes séparés depuis 5 ans, mais je me fais encore dire que je suis une mère incompétente, que je n'ai pas d'ambition, et que je suis une «larve». Il me blâme pour la séparation alors qu'il me dénigrait tout le long de la relation.
  • Femme
  • 41 ans
  • Violence émotionnelle, Violence post-séparation
Nous avons affiché les capsules SOS-INFO au babillard de la Maison d'hébergement. Plusieurs femmes les ont lues et ont demandé à en avoir des copies. Elles trouvent que les capsules sont claires et pertinentes, car elles reconnaissent les expériences qu'elles ont vécues. -Intervenante en Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale
J'ai souvent peur de sa réaction quand je veux lui parler de quelque chose de potentiellement conflictuel. Je dois lui cacher certaines parties de ma vie pour ne pas le décevoir (par exemple, si je fume une cigarette avec des amis, alors que j'ai «officiellement» arrêté de fumer à sa demande il y a trois ans) et tous mes gestes sont calculés. Quand je fais quelque chose qui lui déplaît, je suis le pire égoïste, un menteur, égocentrique, etc.
  • Homme
  • 39 ans
  • Violence psychologique, Violence émotionnelle
Il m'a frappée dans le ventre, vraiment fort, lorsque j'étais enceinte de quelques semaines. Il a dit après que ça serait de ma faute si je perdais le bébé.
  • Femme
  • 23 ans
  • Violence émotionnelle, Violence physique directe
Quand je suis au travail, mon mari m'appelle et me texte constamment. Si je ne réponds pas, il insiste et texte à répétition, aux 3 secondes. C'est difficile quand je suis avec des clients, avec des collègues ou avec mon patron. J'ai d'ailleurs déjà reçu une réprimande à ce sujet. C'est vraiment stressant pour moi.
  • Femme
  • 42 ans
  • Violence technologique, Harcèlement
Il a imité ma signature à de nombreuses reprises, sur des contrats, des demandes de prêt personnel... et pour essayer de vendre la maison sans que je le sache.
  • Femme
  • 57 ans
  • Violence économique
Il remettait constamment mon intelligence, ma mémoire et ma santé mentale en question : «Je n’ai jamais dis ça! Tu t'inventes des histoires !» , «Sérieusement tu devrais aller te faire soigner, ça va pas bien dans ta tête!», «Regarde comment tu réagis! Une vraie folle!», «Tu mélanges tout le temps les choses, tu dois commencer à faire de l'Alzheimer...», « Ben oui, tu m'as dit ça l'autre jour! Tu te rappelles même pas ce que tu m'as dit! T'es une vraie épaisse!».
  • Femme
  • 54 ans
  • Violence psychologique
Grâce à la campagne «C'est pas violent» j'ai pu sensibiliser les élèves à la violence subtile qu'on retrouve dans la violence conjugale, qui est souvent banalisée et ignorée. Les jeunes ont beaucoup aimé un premier atelier en classe qui portait sur «une faim de loup» et j'ai ensuite organisé des rencontres thématiques sur l'heure du dîner pour les quatre autres vignettes.
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