Témoignages

Ça nous a pris plusieurs années pour se relever, mais maintenant, mes garçons et moi sommes totalement libérés et épanouis. Nous avons certes des cicatrices au sens propre et au sens figuré, mais nous sommes sereins. La paix d'esprit n'a pas de prix. Nous avons eu très peur et avons craint pour notre vie. Les policiers, la Cour familiale et les avocats de l'aide juridique ont su agir. Pas parfaitement, le système, comme vous le savez trop bien, a encore besoin de modifications pour être adéquat dans un contexte de violence. Ça a été une éprouvante et longue épreuve, car le système est lent et parfois ignorant. Votre main tendue, votre écoute, votre respect, votre calme, votre bienveillance et vos conseils précis nous ont propulsés vers toutes les étapes qui mènent à la liberté, loin de la souffrance. Votre aide nous a littéralement sauvés. Encore aujourd'hui, des années plus tard, car ça prend du temps pour se tenir la tête haute et le dos droit, vos paroles réconfortantes et votre reconnaissance me guident. Jamais je ne vous oublierai. Vous êtes vraiment, vraiment des anges gardiens, des super-héros. Merci au nom de mes deux garçons et de moi-même. Nous sommes vraiment bien aujourd'hui, grâce aux services de SOS et des ressources spécialisées en violence conjugale. La violence ne fait aucune distinction d'âges, de milieux sociaux, d'éducation, de milieux culturels. Elle est sournoise, mais pas invincible.
  • Femme
  • 43 ans
Au début de la relation, c'était le gars parfait. Il était respectueux et admiratif. J'étais la femme de sa vie et il me couvrait de compliments. Je ne m'étais jamais sentie aussi comblée. Quand il y a eu des petites «craques» dans son image, des petites insultes, des commentaires déplacés... ça passait parce que je l'avais déjà «catégorisé» comme étant un gars gentil, respectueux et compréhensif. Au lieu de douter de lui et de ses comportements, je me suis mise à douter de moi.
  • Femme
  • 27 ans
  • Violence psychologique
Mon ex a tué mon chien pour m'atteindre ...
  • Femme
  • 42 ans
  • Violence par proxy
Il faisait preuve de racisme à mon endroit, et en général. Il tenait des préjugés basés sur la couleur de peau ou l'origine ethnique. Et quand j'essayais de me défendre... ou d'aller contre ses idées sur les autres, il disait que je faisais du «racisme inversé» et que tout m'était dû... Ça faisait des conversations pénibles, où je me sentais sur la défensive, ce qu'il utilisait pour me démontrer que c'était moi qui étais fermée à lui, et essentiellement raciste à mon tour. Je sortais de ces conversations épuisée et confuse.
  • Femme
  • 38 ans
  • Violence psychologique
Je suis couchée et j’ai du mal à dormir, quand soudainement, il entre dans la maison en furie. Il me dévisage, me crache au visage et me dit que je suis encore en train de le «juger». J'essaie de le sensibiliser au fait que notre fils dort. Il devient complètement fou et commence à frapper partout, pour finalement m’attraper le bras et me tirer dans la chambre. Il me dit de faire mes valises et de partir. Il m'empêche de prendre mon fils pour partir. Je pleure et je suis paniquée, car je ne peux pas partir sans amener mon enfant. J’attends qu’il aille fumer une cigarette dehors et je me dirige vers la chambre, je prends mon garçon en me disant qu’il ne me ferait rien tant que je l'aurai dans mes bras. Erreur de ma part... il nous pousse dans les marches de l'entrée, et on déboule les sept marches en céramique. J’ai serré mon fils contre moi et je me suis tournée sur le dos pour absorber le choc. J'ai eu vraiment très mal et j’ai perdu le souffle un long moment. Je suis allée me réfugier chez mes parents... et pour moi, ça a été la fin. Je l'ai quitté.
  • Femme
  • 24 ans
  • Violence par proxy, Violence physique directe
Quand j'ai appelé SOS, c'était parce que ma soeur avait vu clair dans ma situation... alors que moi j'étais très très loin de voir ce qui m'arrivait. La violence conjugale, c'est comme si ton partenaire t'avait mis un sac sur la tête... tu ne peux pas y voir clair, c'est impossible. Ma soeur a été patiente, elle a compris. Au début, ça me semblait complètement farfelu.... moi ?? victime de violence conjugale ?? Ben non !!! Ça a pris 7 mois, entre le moment où elle m'a parlé de ses craintes et le moment où j'ai appelé. Je lui serai toujours reconnaissante d'avoir su me comprendre... alors que moi je ne me comprenais pas.
  • Femme
  • 32 ans
  • Violence psychologique
J'ai enduré les insultes, les reproches, la situation à devoir "marcher sur des oeufs" quotidiennement pendant 2 ans pour ne pas enflammer sa colère. La période du confinement a été la pire, il ne se cachait même plus d'aller voir sa maitresse tous les week-end. Il disait que l'on faisait une pause dans notre couple car il avait besoin de réfléchir mais que je ne pouvais pas partir car les papiers d'immigration l'interdisaient, tu comprends...
  • Femme
  • 40 ans
  • Violence psychologique, Violence émotionnelle
A son avis, ceux qui se font vacciner contre la Covid-19 sont des «suiveux qui ne réfléchissent pas par eux-mêmes». Maintenant, je me sens mal à l’aise de le faire... et il ne veut pas qu'on fasse vacciner les enfants non plus. Mon opinion ne compte pas à moins que je sois d'accord avec lui...
  • Homme
  • 39 ans
  • Violence psychologique, Violence émotionnelle
Je vais m'adresser à toi qui est en train de vivre cela. Moi aussi ça a commencé comme toi, je suis tombée amoureuse d'un l'homme que je croyais parfait, je l'ai même marié. Ça n'a pas été long que la jalousie, la manipulation, la violence psychologique se sont installées. Il m'a fait croire longtemps que je n’étais pas à la hauteur, il a même réussi à monter mes proches, sa famille, nos amis contre moi… J'ai subi la violence physique puis la violence sexuelle (oui, le viol existe bel et bien au sein du mariage, mais personne n’ose en parler). Tu n'es pas folle, tu sais bien la différence... tu le sens que c'est de la violence. Je sais que tu crois que tu es faible que tu ne vaux rien sans lui, car il n'a pas arrêté de te le répéter, mais c'est faux. Je ne vais pas te mentir par contre, le chemin ne sera pas facile... mais tiens le coup , sois forte et surtout n'oublie pas que ta vie est précieuse et que oui tu as le courage nécessaire au fond de toi-même! La violence a a brisé des choses en toi, mais tu en découvriras bien d'autres plus belles qui mettrons un pansement sur ce qui est blessé ❤.
  • Femme
J'ai déjà travaillé il y a plusieurs années dans un petit groupe pour venir en aide aux femmes violentées, puis en tant que travailleuse à l'aide sociale. J'y rencontrais des femmes qui arrivaient en Maison d'hébergement et qui devaient faire une demande d'aide financière de dernier recours parce qu'elles n'avaient rien... souvent rien du tout pour tout reconstruire. J'en ai aidé plusieurs avec des mots, un sourire, une blague, un toucher sur le bras pour leur redonner leur humanité. J'y ai rencontré des femmes de tous horizons, des mères qui avaient été prisonnières à la maison et des professionnelles dont une avocate qui pratiquait le droit familial. Chacune, des femmes fortes car pour survivre à cette violence il faut une force incroyable...
  • Femme
Il parlait de l'affaire Turcotte et disait que : « c'est à cause de femmes comme toi qu'on finit par tuer nos enfants ». J'étais terrifiée par cette utilisation du «on»... même s'il m'a répondu que «on exclut la personne qui parle».
  • Femme
  • 38 ans
  • Violence psychologique, Violence par proxy
Il disait que j'étais responsable de ses sautes d'humeur (et de sa violence) : « C'est toi qui me mets dans cet état. Tu me pousses à bout! ». Je me suis vraiment questionnée... il m'a convaincue.
  • Femme
  • 53 ans
  • Violence psychologique, Violence émotionnelle
Contactez une intervenante

Services par clavardage

Par clavardage, nous sommes en mesure de vous offrir un temps d'échange sur votre situation, et nous pourrons ensuite vous parler des ressources qui pourraient être utiles pour la suite. Nous sommes disponibles en moyenne pour une trentaine de minutes par échange.

Comment ça marche ?

  • Cliquez sur le lien ci-dessous.
  • Si une intervenante est en ligne, la fenêtre de conversation s'ouvrira.
  • Si aucune intervenante n'est en ligne, vous pouvez nous écrire à sos@sosviolenceconjugale.ca ou nous appeler au 1 800 363-9010 (24/7).
Commencer