Témoignages 106

Quand il était en colère contre moi en voiture, il se mettait à conduire vite et brusquement. Il donnait des coups de volant, des coups d'accélérateur... c'était terrifiant. J'avais toujours peur qu'il finisse par perdre le contrôle de la voiture et nous faire avoir un accident. Quand les enfants étaient dans l'auto avec nous, c'était encore pire pour moi... j'en fais encore des cauchemars.
  • Femme
  • 67 ans
  • Violence émotionnelle, Violence physique indirecte
Je veux rendre ici un hommage à toutes ces femmes qui œuvrent auprès des femmes violentées dans les maisons d’hébergement. Toutes ces femmes dont on doit taire l’identité pour les protéger. Pour qu’elles continuent de faire le travail colossal dans l’ombre pour secourir les femmes qui se présentent à la porte d’un refuge. Toutes ces femmes anonymes du grand public mais combien très présentes auprès des femmes violentées. Elles sont là autant par conviction que par vocation. Elles nous font la cuisine car nous n’en avons pas l’énergie, nous préparent des chambres qui imitent le confort d’une vraie maison et prennent soin de nos enfants car nous sommes dépassées par la situation. Elles nous écoutent, ne nous jugent pas. Elles comprennent notre douleur, nous appuient, nous encouragent et nous donnent du répit l’espace d’un instant. Elles se dévouent que nos droits soient reconnus auprès des autorités. Elles nous aident à réapprendre à aimer et à faire de meilleurs choix de vie. A identifier la violence et surtout en sortir. Elles nous aident à nous réapproprier nos vies et nous aident à retrouver la dignité et à nous tenir debout. Pour tout ça, je leur dis merci. A toutes ces femmes, je tiens à leur rendre un sincère et profond hommage.
  • Femme
  • 53 ans
Ce moment de grâce, de libération, de sérénité ressentie lorsqu'on réalise que les comportements violents sont terminés et que cette épreuve nous a rendue vraiment plus fort. Ce moment arrivera et il ne dépend que de notre fermeté à dire non, à tourner le dos, mentalement et physiquement à celui qui a osé agresser. Ce moment est d'une plénitude extraordinaire. La décision de partir et les remous juridiques, psychologiques et physiques autour de la séparation nous font parfois douter. Ne doutez pas. Envoyez le promener dans votre tête et avancez. Les remous auront une fin et la paix s'en vient. Ca vaut tellement la peine. Une femme en paix, enfin.
  • Femme
  • 42 ans
Le soir du jour de l'an, on s'en allait chez mes parents en voiture. Ça ne lui tentait pas d'y aller et il nous le faisait sentir. Il conduisait comme un fou, il chialait contre ma famille, les enfants pleuraient... 45 minutes d'enfer. Quand on est arrivés, ça m'a tout pris pour faire semblant d'être heureuse. L'année suivante, je n'ai pas insisté pour y aller...
  • Femme
  • 45 ans
  • Violence émotionnelle, Violence physique indirecte
Soirée entre filles. Je parle enfin de mon ancienne relation. Je comprends - à cause du regards de mes amies- que ce que je raconte n’est pas juste pas normal. C’est malsain, c’est horrible, elles en ont les larmes aux yeux. Je comprends l’ampleur. Je me mets à pleurer - en plein restau-. Plus tard, mon amie m’envoie le lien pour le questionnaire de SOS violence conjugale. Ça fittait trop bien. J’ai lu les témoignages. J’aurais pu en écrire au moins la moitié. C’est ce qui m’a poussé à les appeler. Merci. Merci SOS violence conjugale On m’a orienté vers des intervenantes douces, empathiques, gentilles et tellement humaines.
  • Femme
  • 25 ans
  • Violence psychologique, Violence émotionnelle, Conséquences de la violence
Il m'obligeait à me prostituer. Ça s'est fait graduellement... il avait des dettes, c'est devenu nos dettes,...ça nous affectait beaucoup. Il m'a convaincu de le faire une fois... puis deux... puis tous les jours ou presque. Je n'aurais jamais cru que ça m'arriverait un jour.
  • Homme
  • 25 ans
  • Violence économique, Violence sexuelle
J'ai découvert qu'il avait mis une application de «tracking» sur mon cellulaire pour surveiller mes déplacements. Quand je suis tombée sur l'application par hasard, et que j'ai réalisé qu'il me surveillait, je l'ai confronté. Il a essayé de me faire croire que j'avais donné mon accord, et que c'était moi qui ne s'en souvenais pas. Je ne l'ai pas cru... mais j'ai failli. Comment être certaine dans un contexte comme ça ???
  • Femme
  • 19 ans
  • Violence psychologique, Violence technologique
j'était allée en maison d'hébergement à peine 5 jours et quand je suis revenue, mon ex avait donné mon petit chien... enfin c'est ce qu'il m'avait dit. J'ai appris cette année par mon fils qui est aujourd'hui adulte que ce n'était pas la vraie histoire. En réalité, Il a obligé mon fils à apporter mon chien en voiture et après avoir roulé un certain temps, il a ordonné à mon fils adolescent à l'époque, d'ouvrir la portière et d'abandonner mon petit chiwawa sans défense sur le bord de la route ? Lorsque mon fils m'a raconté l'histoire il avait les yeux pleins d'eau, il c'est excusé rempli de culpabilité. Évidemment je l'ai rassuré en lui rappelant qu'il n'avait pas d'autre choix que d'obéir à son père et qu'il n'avait pas à vivre de la culpabilité ni de regrets que ce n'était pas de sa faute.?
  • Femme
  • 36 ans
  • Violence par proxy
Pendant des années, dès que je parlais de rupture, il me menaçait de se battre pour avoir la garde des enfants. J'avais tellement peur qu'il soit seul avec eux pour de longues périodes (il était violent verbalement et parfois physiquement avec eux aussi) que j'ai choisi de rester tant et aussi longtemps que je sentais mes enfants trop vulnérables... et même là, quand je suis finalement partie (mes enfants avaient alors 15 et 17 ans), il s'est battu pendant des années pour avoir leur garde, et ça m'a coûté une fortune en frais d'avocat et en frais d'expertise. Il me ramenait constamment en cour. Ça a fini par finir parce que mon plus jeune a eu 18 ans. La violence «légale» après la séparation a été aussi difficile à vivre, sinon plus, que la situation de violence elle-même. Ceci dit... je suis heureuse d'avoir choisi ce chemin, pour le message que ça envoie à mes enfants.
  • Femme
  • 48 ans
  • Violence judiciaire, Violence post-séparation
J’ai eu le courage de partir le jour où il a étranglé mon chien. Je me suis interposée et je lui ai dit de partir ou c’était la police que j’appelais. Encore maintenant mon chien est marqué par cette personne.
  • Femme
  • 46 ans
  • Violence par proxy
Quand on était ensemble, si j'intervenais auprès de notre enfant, pour la discipline par exemple, il intervenait par-dessus moi pour lui dire des choses comme «Écoute-la pas, elle ne sait pas de quoi elle parle.». Après notre séparation, il lui racontait nos chicanes et me dénigrait auprès de mon enfant. À la fin, c'est mon fils lui-même qui disait aux intervenants (dont un juge) que je n'étais pas fiable et que je savais pas comment prendre soin de lui...
  • Femme
  • 40 ans
  • Violence par proxy, Violence post-séparation
Il a commencé à me faire des réflexions quand j’allais faire des courses, des reproches que je ne respectais pas le budget, pour aussi peu que 10 dollars (et on pouvait se le permettre), jusqu’à finalement me dire que je n’irai plus faire les courses et me confisquer la carte de crédit. Moi dans mon épuisement, je me suis dit «très bien, une chose de moins à gérer » un peu de repos bien mérité...pas besoin d’aller faire les courses avec trois enfants youpiii....
  • Femme
  • 40 ans
  • Violence économique
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